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8, Grande Place

Tribune d'orgue, église St. Nicolas
Tribune d'orgue, église St. Nicolas

Niche du Bon Dieu de Pitié, cimetière Saint-Hilaire
Niche du Bon Dieu de Pitié, cimetière Saint-Hilaire

Tombe de 1566, cimetière Saint-HilaireTombe de 1566, cimetière Saint-Hilaire

Maison, Place Saint-Benoît Maison, Place Saint-Benoît
Maison, Place Saint-Benoît

Ensemble de la niche peinteEnsemble de la niche peinte
Détail du couronnement de la Vierge
Détail du couronnement de la Vierge

Détail piédroits
Détail des piédroits de la cheminée du premier étage

 

CheminéeDétail cheminée Piédroits

Au cours du temps, à une date indéterminée mais sans doute au XIXe siècle, les éléments médiévaux ont été dissimulés voire partiellement détruits. Une minutieuse campagne de dégagement récemment entreprise a permis de les redécouvrir. L'œuvre la plus spectaculaire est, au premier étage, une monumentale cheminée du XVe siècle, adossée au mur de pierre de taille. Le manteau est constitué de deux piédroits fasciculés supportant un entablement très important. l'ensemble a été malheureusement sérieusement mutilé : en effet, la cheminée a été emplie de grandes pierres de taille ne ménageant que l'emplacement d'un foyer de petites dimensions, fermé par un rideau, et elle a été recouverte d'une épaisse couche de torchis, de même que le reste du mur contre lequel elle est adossée. Pour que ce torchis adhère, la pierre a été piquetée.

La constitution des piédroits rappelle ceux d'une autre cheminée toute proche de Marville (dessin ci-dessus) et permet de rêver à ce qu'ont pu être les côtés de l'entablement. Cependant, ici, une des colonnettes est constituée par une branche écotée et feuillue, décor dont on trouvera d'assez fréquents exemples dans le bourg à la fin du XVe et au XVIe siècle (photos ci-contre).

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L'entablement était surmonté par une grosse branche ronde (dont la taille est comparable au tore de la cheminée du rez-de-chaussée). À ses rameaux pendants semblaient être attachés les blasons et les supports de celui du milieu. À sa base court une branche écotée. La cheminée était entièrement peinte et a gardé, semble-t-il, sa couleur d'origine. Il est difficile de savoir comment se présentaient les blasons qui, sans être parfaitement lisses, n'ont pas été piquetés systématiquement et pourraient avoir été peints ou destinés à l'être. Les piédroits ont été complétés par des sortes de "bancs" lors du changement de niveau du plancher, quand on construisit la façade de 1781.

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Détail cheminéeAu rez-de-chaussée, une cheminée comblée a également été découverte derrière un revêtement de plâtre. Les piédroits et l'entablement sont simplement décorés de tores à profil demicirculaire qui se croisent aux angles. À sa droite, un lambris, contemporain de la façade du XVIIIe siècle, recouvrait le pan de mur entre cette cheminée et le mur de façade. Une porte ménagée dans ce lambris s'ouvrait sur une niche en arc brisé en tiers-point qui conserve des vestiges de peinture murale à sujet religieux. Il est aléatoire de vouloir distinguer une Cène dans le fond ; mais on distingue nettement un Christ en majesté à droite et, surtout, à gauche, une Vierge couronnée autour de laquelle figurent plusieurs têtes auréolées (fragment d'un couronnement de la Vierge ?). Ces peintures remontent à la fin du XIVe siècle.

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